DANS UN CHOU-FLEUR Sans se reproduire, mais de
DANS UN CHOU-FLEUR
Sans se reproduire, mais de plus en plus nombreux,
Génération spontanée, devenue habituelle,
Sujet intarissable, mais néanmoins scabreux,
Toujours montré du doigt, c'est bien l'homosexuel.
Sans être une maladie, cette erreur génétique,
Le fait se trémousser, comme une demoiselle,
Loin de le dénigrer, je trouve sympathique,
Derrière ses artifices, son allure de gazelle.
La femme en général, n'en ai pas très jalouse,
Son mari hétéro, aucune crainte qu'elle le perde,
On ne peut reprocher, aux coquettes tarlouses,
De trouver du plaisir, où les autres s'emmerdent.
Quand sous son maquillage, il transforme sa fiole,
Quand un scalpel contrefait son anatomie,
Le bel éphèbe imberbe, devient une tafiole,
Qui aime agrandir, le cercle de ses amis.
Le principal, c'est qu'il se sente bien dans sa peau,
Il est presque une femme, mais il n'est pas fécond,
Ne crachez pas sur lui, la bave du vil crapaud,
Il a de plus que vous, un cul qui joue au con.
Ils ont depuis des lustres, défrayés les chroniques,
Ce qui fut un tabou, est devenu usuel,
Ils préfèrent au macho, roulant des mécaniques,
Un amant délicat, aux caresses sensuelles.
Cessez de vous moquez, de ces hermaphrodites,
Ne jetez pas la pierre, à ces pauvres tantouses,
Qui ne peuvent échapper, aux amours interdites,
Qui sait ! Finirez-vous peut-être dans une partouze.
CLAUDE