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editionsnicolet

3 mars 2005

SECONDE JEUNESSE <?xml:namespace prefix = o ns

      SECONDE JEUNESSE

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Ma mie, regardez-vous, vous n’êtes plus la même,

Vous ne vous admirez jamais, devant une glace !

Il faut vous embellir, pour mieux que l’on vous aime,

Sinon une autre muse, appréciera la place.

 

Vous n’avez donc pas vu, ce front couvert de rides !

Que dis-je de sillons, cachés sous vos cheveux,

Qui auraient déserté, quelques terrains arides ;

Vous me faites pitié, acceptez-en l’aveu.

 

Vous ne contemplez guère, vos appâts s’affaisser,

Quand vos seins se confondent, à des gants de toilette ;

Est-ce par négligence, que vous avez laissé,

Vos petits œufs au plat, devenir omelette.

 

Certes, le temps n’est pas étranger aux outrages,

Qui gâtent vos atouts ; mais il n’est pas tout seul,

Il vous faudra user, d’habiles maquillages,

Pour ne pas ressembler, à une trisaïeule.

 

Témoins, ces quelques poils ornant votre menton,

Me font soudain penser, qu’il faut sortir Médor ;

Vos lèvres n’effleurent plus, votre rouge bâton,

Votre haleine pâteuse, est loin d’être inodore.

 

Elle est loin la nymphette, qui me faisait courir,

Me couvrait de baisers, avant de disparaître,

Elles sont loin les amours, qui me faisaient souffrir,

Mais comblaient mes désirs, je dois le reconnaître.

 

Servez-vous d’artifices, crèmes, fonds de teint, rimmel,

Si vous avez toujours, envi de me séduire,

Soignez votre coiffure, faites-vous la plus belle,

Et mon cœur s’ouvrira, pour vous reconquérir.

 

En retrouvant ma mie, la juvénile fraîcheur,

Redécouvrez l’amour, et son intensité,

Je serai votre amant, mais un pauvre pécheur,

Car Dieu créa la femme, et  Satan sa beauté.

 

                           ____________claude

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2 mars 2005

LE SABLIER &lt;?xml:namespace prefix = o ns =

                  LE SABLIER

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Certes nous avons tous, nos petites faiblesses,

Pour que le cœur s’irrigue, il faut l’alimenter,

Occultons le sang bleu, d’une mythique noblesse,

Et brossons le tableau, de la réalité.

 

L’amour a de tout temps, engendré des problèmes,

Endigué des projets, jalousé des amis,

Ces deux petits vocables, très innocent  « je t’aime »,

Ont détourné l’histoire, du royaume endormi.

 

Sobrement platonique, ou dominant le cœur,

Les passions éphémères, sont brûlantes, voir magiques,

Mais l’on sort épuisé, et rarement vainqueur,

Des dangers voluptueux, d’une joute érotique.

 

Je comprends l’expression, « il a perdu la tête »,

Car on fait des folies, lorsqu’on est amoureux,

Plus rien n’a d’importance, quand le cœur est en fête,

Les sombres lendemains, sont bien moins généreux.

 

Mon cœur et mon esprit, n’ont jamais oublié,

Leurs incessants conflits ; Seigneur je t’en supplie,

Mon âme est en péril, brise le sablier,

Car mon cerveau se vide, quand mon cœur se rempli.

 

                                         ____________claude

 

2 mars 2005

LE NOUVEAU MONDE &lt;?xml:namespace prefix = o ns

      LE NOUVEAU MONDE

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Les Américains ne sont que des émigrés,

Les peaux-rouges par contre, sont les vrais autochtones,

Les colons les tuèrent, afin de s’intégrer,

Le calumet de la paix est bien monotone.

 

Lincoln a vaillamment aboli l’esclavage,

Cela fut mal perçu, ça lui coûta la vie,

Depuis on ne traite plus les noirs de sauvages,

Les sauvages, sont les blancs qui les ont asservis.

 

Il était bien aussi le brave Kennedy,

Il voulait mettre fin à la guerre du Viêt-Nam,

Cela fut mal perçu, il est au paradis,

Le risque était très noble, que Dieu garde son âme.

 

L’Amérique fut jadis pays de liberté,

D’où la statue géante illuminant le monde,

La corruption est la nouvelle mentalité,

La liberté et la morale sont moribondes.

 

L’ombre de la mafia, a terni son blason,

Tout se vend, tout s’achète, à grands coups de dollars,

Le holding de la pègre, a fermé l’horizon,

Le beau pays des rêves, se change en cauchemar.

 

Beaucoup veulent y aller, pour bâtir une fortune,

Ils croient qu’en Amérique, c’est tous les jours dimanche,

Mais le meilleur  moyen, de ramasser des thunes,

C’est de rester en France et retrousser ses manches.

 

                           ____________claude

 

 

2 mars 2005

LA CERISE SUR LE GATEAU &lt;?xml:namespace prefix

LA CERISE SUR LE GATEAU

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Fidèle héros d’aventures extraconjugales,

Je trompe mon épouse très régulièrement,

N’allez pas supposer que je fréquente Pigalle,

Mais de très jolies dames qui cherchent un amant.

 

Les puritains trouveront cela immoral,

Nenni point, car ma femme est loin d’être au courant,

Et ne le sera jamais, car en général,

Ce n’est pas un exploit que l’on conte en rentrant.

 

Mon épouse me donne bien des satisfactions,

Nous nous épanouissons en toute sérénité,

Une seule ombre au tableau, l’ultime concession.

Ce qui a éveillé mon infidélité.

 

L’ivresse de l’adultère a fait mon sang bouillir,

Amoureuse et sensuelle, avide d’émotions,

Soumise à mes caprices, elle m’invite à cueillir,

Sa fleur la plus intime, Ô sublime incursion.

 

Le temps passe trop vite, je veux goûter encore,

Au velours de ta peau, aux courbes de tes hanches,

Au parfum de tes lèvres, aux écrins de ton corps,

Laisses-moi envahir encore, où mon cœur flanche.

 

Surtout n’allez pas croire que ma femme est trahie,

J’ai toujours admiré son côté juvénile,

Et le soir je rempli mon devoir de mari,

En écoutant gémir, mes fugaces idylles.

 

Ne jamais révéler que d’autres vous séduisent,

Le désarroi s’installe et le couple se brise,

Les grandes blessures du cœur jamais ne cicatrisent,

Le mensonge ne tue pas l’amour, c’est la franchise.

 

                            ____________claude

1 mars 2005

LE SEXE FAIBLE…&lt;?xml:namespace prefix = o ns =

LE   SEXE   FAIBLE…<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" />

 

 

Si de l’homme le cheval, est la noble conquête,

Messieurs celle de la femme, tenez-vous bien c’est l’homme,

Sordide réalité, croyez bien je regrette,

Quoi que ! Tout bien pensé, des étalons nous sommes.

 

Il perd ses privilèges, l’indomptable macho,

Devant l’indispensable, l’impertinente femelle,

Elle a le plus beau rôle, lorsque qu’il monte à l’assaut,

Celui  règlant le tir, jusqu’à présent c’est elle.

 

Souffrez mademoiselle, que je vous fasse offrande,

Des flammes amoureuses, de mon corps embrasé,

La drague a bien changé, et même je me demande,

Si l’homme tôt ou tard, va s’en débarrasser.

Pour la bonne raison, que maintenant c’est la femme,

Qui a pris le relais, qui flaire, appâte, leurre,

Qui attire sa proie, dans l’ultime piège infâme,

C’est de la poudre aux yeux, un ersatz de bonheur.

 

Et nous les grands seigneurs, on roule des mécaniques,

On feint de ne pas voir, les esclaves que nous sommes,

Le sexe faible n’est pas, toujours celui qu’on nique,

Car lorsqu’elle se refuse, nous devenons des gnomes.

 

Il y a des solutions, se la mettre sur l’oreille,

Ou alors sous le bras, se finir à la main,

Je sais, vous allez dire, ça ne fait pas pareil,

Mais comment peut-on faire, en attendant demain.

 

Lorsque la femme simule, d’aller au septième ciel,

C’est pour convaincre le coq, ce prétentieux viril,

Que c’est lui le meilleurs, l’intrépide rebelle,

Qui fornique sans faille, du monde c’est le nombril.

 

Il pense qu’il est le seul, à porter la culotte,

C’est vrai il n’a pas tort, mais qui tient les bretelles ?

C’est la femme, la mégère, la ravissante idiote,

L’idéale séductrice, Ô ! Trahison cruelle.

 

Pourquoi se lamenter, la femme a de tout temps,

Influencé les Rois, ivres des pouvoirs du monde,

Amour et politique, mariage terrifiant,

Quand le destin d’un peuple, tient à une boucle blonde.

 

                                                                                                            claude                

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28 février 2005

SUICIDE SUR ORDONNANCE&lt;?xml:namespace prefix =

  SUICIDE SUR ORDONNANCE<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" />

 

Je voudrai pouvoir mourir dans la dignité,

Peut-on exaucer ce bien macabre désir ?

Si l’euthanasie devient une banalité,

Entre suicide et meurtre, il nous faudra choisir.

 

On achève bien les chevaux ! Mais un être humain,

A t’on le droit de le traiter en animal ?

Si c’est le cas, que se passera t’il demain ?

On ne peut pas supprimer tous ceux qui ont mal.

 

Si l’on désire vraiment mettre fin à ses jours,

Inutile d’envoyer un ami en prison,

Il y a un moyen d’abréger le séjour,

Il suffit d’ingérer un foudroyant poison.

 

Certes, mais on ne peut pas éluder le problème,

Qui, va donner la capsule pour le grand voyage,

Pourquoi doit-on le tuer, pour lui prouver qu’on l’aime ?

Son exécution fera t’elle tous les suffrages ?

 

Vouloir mourir, suscite des spéculations,

L’encre coulera longtemps sur l’euthanasie,

Qui cruellement évoque l’extermination,

Au diable les hécatombes de l’état nazi.

 

A t’on le droit de condamner un innocent,

Passer de médecin à bourreau sans remord,

Sous le prétexte d’amour, faire couler le sang,

Pour la circonstance, rétablir la peine de mort.

 

Mettre fin aux souffrances part d’un bon sentiment,

Mais, pourrait engendrer des desseins insidieux,

La meilleure attitude pour mourir dignement,

C’est accepter son sort et s’en remettre à Dieu.

 

                              ____________claude

28 février 2005

VOUS EN ETES UN AUTRE…&lt;?xml:namespace prefix =

VOUS EN ETES UN AUTRE…<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" />

 

Une fois dans notre vie, au moins, avons été,

Insulté, bafoué, de diverses façons,

Gros mots ou noms d’oiseaux ; et moi mon préféré,

C’est « con », j’en ai d’ailleurs, tiré cette leçon.

 

Si d’aventure une femme, dans une sombre colère,

Et à bout d’arguments, vous qualifie ainsi,

Ne vous offusquez point, en aucune manière,

Mais avec le sourire, dites-lui « grand merci ».

 

« Mais c’est faux chère Madame,

Car vous faites erreur,

Je n’en ai ni le charme,

Et moins la profondeur ».

 

Pour être comparé, au grand ami de l’homme,

Il faut le mériter, le provoquer que sais-je,

Lorsque sous la fureur, les paroles se déforment,

Le plus grossier juron, devient un privilège.

 

« Monsieur vous êtes un con », vous l’entendrez aussi,

Répondez c’est possible ! En haussant les épaules,

Mais sachez, mon ami, qu’en m’appelant ainsi,

Vous perdez, quel dommage ! Le précieux monopole.

 

Souiller l’honneur des femmes, en proférant ce mot,

Quelle odieuse infamie, réparons cet outrage,

Comme Juliette révélant, à son beau Roméo,

Les différents moyens, de mieux lui rendre hommage.

 

                                  ____________   claude

28 février 2005

L'AMOUR ET LA HAINE De ces deux sentiments,

        L'AMOUR  ET  LA  HAINE

De ces deux sentiments, lequel est le plus fort,

Nés de la nuit des temps, au plus profond du cœur,

S'ils devaient s'affronter, dans un combat à mort,

Lequel de ces titans, en sortirait vainqueur.

Bien qu'étant opposés, la haine et puis l'amour,

Tels des frères siamois, sont liés par le destin,

Comme le bien et le mal, la nuit avec le jour,

Si l'on en supprime un, l'autre aussitôt s'éteint.

L'amour, a besoin de la haine pour exister,

De même que la haine, ne peut vivre sans amour,

Ils sont donc unis, jusque dans l'adversité,

Etranges frères ennemis, victimes d'un mauvais tour.

Le sacrifice de soi, est une preuve d'amour,

Au point de non-retour ; je ne suis pas apôtre,

Mais la haine, qui est tout le contraire de l'amour,

Demandera toujours, le sacrifice de l'autre.

L'amour sans aucun doute, des deux est le plus fort,

Car par amour on donne, sa vie sans sourciller,

Alors que dans la haine, où respire la mort,

C'est toujours quelle bassesse, l'autre qui est sacrifié.

Dans un duel sans merci, en mordant la poussière,

Ces deux géants luttèrent, jusqu'à la déchirure,

Etant de même force, aucun d'eux ne gagnèrent,

Maudissant leurs faiblesses, sous leurs puissantes armures.

Par coutume le mérite, appartient au vainqueur,

On ne sort pas de gloire, d'un duel inachevé,

La haine porte une pierre, à la place du cœur,

L'amour sème le bonheur, sachez le cultiver.

Fasse le ciel qu'un jour, au meilleur de sa forme,

Lassé de voir combattre, la haine et puis l'amour,

Le seigneur se décide, d'en finir et transforme,

Chaque cri de haine, en merveilleux mot d'amour.

 

claude

28 février 2005

DEGOUT DES COULEURS… &lt;?xml:namespace prefix =

                       DEGOUT DES COULEURS…

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Depuis longtemps ils ne sont plus colonisés,

Donc, pourquoi toujours subir notre hégémonie,

Que d’hécatombes inutiles pour les franciser,

Car en soixante-deux, adieu la colonie.

 

Lorsqu’ils viennent en France, ils se font rejeter,

C’est leur seconde patrie, c’est leur Eldorado,

On leur a fait briller notre hospitalité,

Mais ne reçoivent hélas, qu’un poignard dans le dos.

 

Nous étions bien content de trouver les harkis,

Et les Sénégalais, sacrifiés au combat,

Idéal insensé, et pour quoi ? Et pour qui ?

Ils étaient bien tranquilles, chez eux dans leur casbah.

 

Les racistes radotent leur célèbre slogan,

La France est terre d’accueil, ce n’est pas une poubelle,

Parmi les émigrés se glissent des brigands ;

Et alors ! Nous avons, nous aussi nos rebelles.

 

Au diable les préjugés, porteurs de trahison,

Qu’il vole à la roulotte, qu’il emprunte, qu’il dérobe,

Pour peu qu’il soit bronzé, c’est de suite la prison,

Nos juges ne seraient pas un peu xénophobes !

 

Les médias n’agressent jamais les Asiatiques,

Pourtant dans l’hexagone, ils sont en abondance,

Aphasie volontaire, amnésie politique,

Ou le jaune serait-il, de la mode la tendance.

 

Tonton Adolphe avait bien la phobie des juifs,

Car il était conscient qu’ils nous sont supérieurs,

Pourquoi haïr les beurs et les boules de suif,

Dieu nous a fait égaux, nous sommes tous meilleurs.

 

L’Amérique est un pays très haut en couleur,

Massacrer des indiens au profit des cow-boys,

Le pays a grandi oubliant ses douleurs,

A quel prix les dollars, je suis fier d’être goy.

 

Nous sommes tous des frères, tous des êtres humains,

Fi ! De la religion, qu’importe le drapeau,

Il nous faut réapprendre à leur tendre la main,

Sans regarder inquiet, la couleur de leur peau.

 

L’amour a toujours la couleur de l’arc-en-ciel.

 

                                                                                     Claude

 

 

                        ____________

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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23 février 2005

DANS UN CHOU-FLEUR Sans se reproduire, mais de

DANS UN CHOU-FLEUR

 

Sans se reproduire, mais de plus en plus nombreux,

Génération spontanée, devenue habituelle,

Sujet intarissable, mais néanmoins scabreux,

Toujours montré du doigt, c'est bien l'homosexuel.

 

Sans être une maladie, cette erreur génétique,

Le fait se trémousser, comme une demoiselle,

Loin de le dénigrer, je trouve sympathique,

Derrière ses artifices, son allure de gazelle.

 

La femme en général, n'en ai pas très jalouse,

Son mari hétéro, aucune crainte qu'elle le perde,

On ne peut reprocher, aux coquettes tarlouses,

De trouver du plaisir, où les autres s'emmerdent.

 

Quand sous son maquillage, il transforme sa fiole,

Quand un scalpel contrefait son anatomie,

Le bel éphèbe imberbe, devient une tafiole,

Qui aime agrandir, le cercle de ses amis.

 

Le principal, c'est qu'il se sente bien dans sa peau,

Il est presque une femme, mais il n'est pas fécond,

Ne crachez pas sur lui, la bave du vil crapaud,

Il a de plus que vous, un cul qui joue au con.

 

Ils ont depuis des lustres, défrayés les chroniques,

Ce qui fut un tabou, est devenu usuel,

Ils préfèrent au macho, roulant des mécaniques,

Un amant délicat, aux caresses sensuelles.

 

Cessez de vous moquez, de ces hermaphrodites,

Ne jetez pas la pierre, à ces pauvres tantouses,

Qui ne peuvent échapper, aux amours interdites,

Qui sait ! Finirez-vous peut-être dans une partouze.

                                                                    CLAUDE

 

 

 

 

 

 

 

 

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